Chronologie du site depuis 1985

 

1985 : L’entreprise est rachetée par Djillali Mehri, financier algérien, mandataire d’un groupe de financiers arabes, le Gimmo. Elle compte alors 1700 salariés. 480 postes seront supprimés mais sans licenciements (préretraites et départs naturels). On parle d’une aide des pouvoirs publics de 23 à 30 millions de francs au moment du rachat.

 

1988 : 1450 salariés. Le PDG annonce une réduction d’effectifs de 600 personnes. La CGT reproche à l’actionnaire de ne pas avoir injecté autant d’argent que prévu lors de la reprise.

 

Janvier 1989 : Gimmo dit vouloir injecter 200 millions de francs dans l’usine. Dans le cadre du plan social, 215 emplois sont immédiatement supprimés.

 

Mars 1989 : L’entreprise est de nouveau à vendre. Selon les pouvoirs publics : « Ou on trouve très rapidement un partenaire sérieux et solvable, ou on va dans le platane. ».

 

Avril 1989 : le groupe italien Elfi reprend Chaffoteaux-et-Maury, un groupe industriel qui rassure les salariés. Il est spécialisé dans l’électroménager et est même le n°1 européen de la réfrigération industrielle. Le plan social est progressivement abandonné.

 

1990 : Novicelli baisse les effectifs en douceur  et propose un plan de départs volontaires. 226 salariés acceptent en échange d’une prime de 200 000 francs. Les départs en préretraite seront au nombre de 88 d’ici fin 1991. Au total, 314 postes seront supprimés.

 

Avril 1991 : l’entreprise ne compte plus que 920 salariés. Selon la CGT : « Nous faisons aujourd’hui à 920 employés, le même chiffre d’affaires que voilà cinq ans, à 1500 employés. » Des mesures de chômage partiel sont décidées.

 

Novembre 91 : Afflux de commandes. Le personnel effectue une journée d’heures supplémentaires. Mais la situation ne dure pas.

 

Juillet 1993 : 122 postes sont supprimés dont 76 départs en préretraite.

 

Mars 1997 : Wolf, une filiale du groupe allemand Preussag, rachète l’entreprise aux italiens. Il est le troisième propriétaire en 12 ans.

 

Avril 1999 : les 35h arrivent à Chaffoteaux. L’accord créé 81 emplois.

 

Octobre 2000 : Le groupe Preussag décide de se recentrer sur ses activités principales et de vendre sa filiale Wolf. Chaffoteaux est de nouveau sur le marché.

 

Juillet 2001 : le groupe italien Merloni TermoSanitari est le nouveau propriétaire de l’entreprise.

 

Janvier 2004 : Paroles de dirigeant : « Notre préoccupation est de relancer la marque Chaffoteaux et Maury en la diffusant largement à l’étranger. Nous allons ainsi pouvoir augmenter la production et les ventes. (…) Nous n’aurons pas à réorganiser le site. Il a déjà subi des restructurations importantes. »

Paroles de syndicats : « Nous n’avons jamais connu une telle pression pour faire des économies sur tout , ce qui a des conséquences sur les conditions de travail. »

Le site ne compte plus que 600 salariés. La direction annonce la création d’une chaîne de

production au Maroc.

 

Septembre 2004 : la justice s’en mêle. La délocalisation au Maroc est ajournée.

 

Décembre 2005 : 56  postes supprimés pour raisons économiques. Selon les syndicats, « ces licenciements ne sont que la partie émergée de l’iceberg. La direction a déjà clairement affiché sa volonté d’externaliser les postes de fabrication des composants. » Mais le préfet des Côtes d’Armor « a pris acte de la volonté de MTS de maintenir l’activité et le niveau de l’emploi proeductif à Ploufragan »

 

Février 2006 : Le CCE de MTS rend un avis négatif sur ce plan de 56 suppressions de postes mais la direction passe outre.

 

Juillet 2008 : il ne reste plus que 400 salariés à Ploufragan. La direction a décidé de vendre 40 000 m² d’ateliers.  

 

Octobre 2008 : Un plan de départs volontaires est ouvert. 125 salariés l’acceptent. Le plan sera ensuite requalifié en plan social par la direction du travail.

 

Février 2009 : des composants partent pour le site d’assemblage d’Osimo en Italie. Pour la direction, les 2 sites sont désormais complémentaires : « cela nous donne beaucoup plus de souplesse et une meilleure compétitivité ». 

 

18 juin 2009 : un nouveau plan social prévoyant de 149 à 207 licenciements est annoncé par MTS. L’usine ne compte plus que 250 salariés.

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